Quand j’étais enfant, ma mère insistait pour que je prie. En famille, nous commencions la journée par la messe, suivie du chapelet. Je n’en ai pas manquée une seule depuis l’âge de 3 ans jusqu’à aujourd’hui. C’est la force et le carburant de ma vocation. Enfant, je disais toutes les prières sincèrement et innocemment, pour obéir. Et cela a été une bonne base pour le reste de ma vie. Plus tard, j’ai compris que la prière n’était pas un simple culte mais d’abord une conversation amicale avec Jésus.
Aujourd’hui, je ne prie plus pour que Dieu réalise mes souhaits ou mes désirs.
Je Lui partage mes joies et mes peines et je ressens Sa présence même dans ma vie. Les cours de philosophie m’ont appris que les décisions de Dieu ne changent jamais, parce que Dieu est un être immuable !
C’est pourquoi je prie pour comprendre ses voies mystérieuses.
La prière est la seule arme par laquelle nous pouvons lutter contre
les puissances du mal. La prière nous rend heureux, nous aide à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres. Il est toujours préférable de cultiver l’habitude de parler avec Jésus de nos bonheurs et de nos peines,
de nos joies et de nos tristesses. Cette prière personnelle sera sûrement utile pour toujours mieux affronter les difficultés de la vie, en lui tenant la main.
Il est le seul qui puisse nous aimer, nous guérir et nous consoler parfaitement. Il est donc vraiment utile d’établir une bonne et profonde relation avec Lui.