Qui ne cherche pas le bonheur ? Pour Guilherme Silva de Araujo, il s’est révélé là où il ne l’attendait pas. Boursier de Fordef et étudiant en philosophie à l’Université pontificale de la Sainte-Croix, ce jeune Brésilien de 20 ans nous partage comment la découverte de Padre Pio a mis fin à sa quête et transformé sa vie.

Pouvez-vous nous parler de votre enfance et de votre famille ?
Je suis né en 2003 à Aracaju, une ville paisible du nord-est du Brésil, connue pour ses plages et son atmosphère chaleureuse. J’ai grandi dans une famille catholique très ordinaire : ma mère s’est assurée que ma sœur et moi recevions tous les sacrements… mais nous n’étions pas pratiquants réguliers. Elle nous a laissé la liberté de choisir notre chemin de foi.
Comment votre adolescence vous a-t-elle éloigné de Dieu ?
À partir de 12 ans, j’ai commencé à avoir de mauvaises fréquentations, surtout à l’école, et j’ai vécu des expériences qui m’ont blessé intérieurement. Tout cela m’a amené à chercher le bonheur dans des distractions qui me laissaient de plus en plus vide. Progressivement, j’ai mis Dieu de côté, même si je continuais à aider comme assistant catéchiste dans ma paroisse. À l’intérieur, j’étais profondément triste. Ma vie n’avait pas de sens. Et je n’étais pas du tout en paix intérieurement.
Qu’est-ce qui a ravivé votre foi et changé votre vie ?
Les cours de préparation à la Confirmation. J’avais 15 ans et cela a été une première lueur d’espoir. J’avais rencontré un ami qui m’a encouragé à assister à la messe du dimanche, et j’ai voulu rejoindre ce groupe de jeunes de ma paroisse. C’est là que ma vie a pris un tournant : j’ai découvert d’autres jeunes qui voulaient tout donner pour Jésus. Lors d’une séance, nous avons regardé un film sur la vie de Padre Pio. Pour moi, son abandon total à Dieu a été comme un coup de foudre spirituel : je n’étais plus le même et je savais que je voulais me consacrer entièrement à Dieu.
Que ressentez-vous aujourd’hui, en formation à Rome ?
Aujourd’hui, je vis à Rome, où j’étudie en deuxième année de philosophie au séminaire avec une vingtaine de frères de ma congrégation, les Serviteurs du Cœur Immaculé de Marie. Chaque jour, je remercie Dieu pour la grâce d’avoir reçu un appel particulier et d’y avoir répondu. Grâce aux donateurs, je peux me former dans cette université de grande qualité. Je prie souvent pour mes bienfaiteurs, qui rendent possible notre formation, et je leur demande de prier pour moi afin que je reste toujours fidèle à la volonté de Dieu. Mon plus grand désir est d’être un instrument de guérison pour ceux qui, comme moi, cherchent un amour qui comble vraiment.