Anton Van Tran

Anton Van Tran Phu a grandi au nord du Vietnam, dans un village pauvre. Ordonné en 2016 après sept ans d’études aux États-Unis, il est actuellement en formation à l’université pontificale de la Sainte-Croix pour devenir enseignant au séminaire de Hanoï qui compte plus de 300 séminaristes !

« Je m’appelle Anton Van Tran Phu. Je suis né le 11 août 1983 dans un petit village, près de Hanoï au nord du Vietnam. Une semaine plus tard, j’ai été baptisé dans la paroisse de l’Assomption et j’ai reçu mon nom de baptême “Anton”.

J’ai la chance d’avoir grandi dans une famille catholique avec un frère et une sœur plus âgés. Comme dans toutes les familles catholiques au Vietnam, nous avons une éducation chrétienne forte où la prière a une place importante. »

Enfant, j’allais tous les jours à la paroisse pour prier et pour servir la messe. J’étais un garçon d’autel très fidèle. J’aimais beaucoup assister mon curé pendant la messe. Il était vieux mais très spirituel et plein de sagesse. Sa façon d’être et ses paroles m’ont beaucoup aidé. À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à rêver de devenir prêtre. Et je crois que mon curé y est pour beaucoup !

Après avoir terminé l’école secondaire, ce rêve de devenir prêtre continuait à m’enthousiasmer. Puis, un jour, sans crier gare, j’ai entendu une voix intérieure, me disant que le Seigneur voulait que je sois prêtre. J’ai entendu cette voix très clairement. C’était comme une illumination intérieure, qui m’a apporté une grande joie et une grande sécurité. Depuis ce jour-là, j’ai pris cet appel du Seigneur très au sérieux. J’ai gardé tout cela dans mon cœur et j’ai poursuivi mes études.

Au Vietnam, nous avons besoin de davantage d’enseignants

La vocation sacerdotale est devenue de plus en plus claire, surtout après la fin de mes études à l’université des Langues de Hanoï. À l’été 2006, j’ai décidé de frapper à la porte du petit séminaire de Hanoï. Un an plus tard, mon archevêque m’a envoyé au séminaire St. John à Boston, où j’ai étudié la philosophie et la théologie pendant sept années.

À Boston, j’ai eu la chance d’avoir de très bons enseignants, pères spirituels et aussi d’excellents camarades séminaristes qui venaient du monde entier. Ce fut une expérience formidable.

Après avoir terminé le séminaire, je suis retourné au Vietnam. Là, j’ai rendu service dans une paroisse pendant deux ans pour compléter ma formation pastorale. J’ai été ordonné par le cardinal Peter Nguyen Van Nhon, archevêque de l’archidiocèse de Hanoï, le 30 mars 2016. Mon archevêque m’a envoyé dans une paroisse très vivante.

À ce jour, l’archidiocèse compte 150 prêtres, mais cela ne suffit pas à desservir les 250 paroisses. En même temps, au séminaire du diocèse qui forme plus de 300 séminaristes de divers diocèses, nous avons besoin de davantage d’enseignants, en particulier pour enseigner la Bible. C’est pour cela que mon archevêque m’a envoyé à Rome pour étudier la théologie biblique.

C’est un immense cadeau pour moi et pour mon diocèse.

Avant de venir à Rome, je n’avais aucune idée de la ville, de l’Italie, de l’université pontificale de la Sainte-Croix… Mais mon archevêque savait très bien que cette université donnait de très bonnes formations et il a demandé une bourse pour que je puisse y étudier. Sa demande a été acceptée par l’université. C’est un immense cadeau pour moi et pour mon diocèse.

Je tiens à remercier l’université pontificale de la Sainte-Croix et tous les bienfaiteurs, qui répondent toujours aux besoins de l’Église dans le monde avec l’amour de Jésus-Christ. Lorsque j’aurai terminé mon programme d’études, je retournerai au Vietnam et je continuerai à servir l’archidiocèse de Hanoï de tout mon cœur, de toutes mes forces et de tout mon esprit. Priez pour moi. Je prie pour vous. »

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